Conditions du testLe test a été effectué non pas avec une toile complète, mais avec un échantillon carré de 30 cm de côté (cf. photo ci-dessous). Ce dernier a été placé sur un support en aluminium, juste au dessus d'un échantillon de toile blanche Home Vision de ScreenLine.
Ce test a pour but de comparer l'échantillon Dark Energy Abyss avec deux autres toiles grises techniques, une Xtrem Screen Daylight Reference 1.1, puis une Daylight 0.9.
En haut, l'échantillon de la DEA, et en bas, celui de la Home Vision de ScreenLine.
La toile Dark Energy Abyss semble être du PVC. Son dos est blanc et le côté projection est d'un gris assez foncé, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus.
Dark Energy Abyss VS Daylight Reference 1.1Pour rappel, les points forts de la toile Daylight Reference 1.1 sont l'extrême discrétion des paillettes, la luminosité (pic de gain à 1,3) et la très faible dérive colorimétrique. En revanche, par rapport à la Daylight 0.9, elle est plus directive, elle présente un léger hot spot et ses noirs sont un peu moins profonds.
Le test a été effectué dans une pièce semi-dédiée, un bureau, avec un plafond gris foncé et 1 m de tissu noir à proximité de l'écran, 2,50 m de rideaux noirs sur les murs latéraux et un parquet foncé. Le projecteur utilisé était un Acer K750.
Sans projection, avec la lumière du jour.
Sur la photo ci-dessus, on voit que la DEA est nettement plus foncée que la Daylight Reference 1.1.
Projection d'un damier avec la lumière du jour
Sur la photo ci-dessus, on voit que que la DEA résiste mieux à la lumière ambiante, mais la Daylight Reference 1.1 est plus lumineuse.
Projection d'un damier dans l'obscurité
On ne le voit pas trop sur la photo ci-dessus, mais la DEA produit un noir plus profond. En revanche, la Daylight Reference 1.1 délivre un blanc plus éclatant.
Projection d'un damier dans l'obscurité. Photo prise de côté.
Projection dans l'obscurité d'une image d'un film (Lucy de Luc Besson)
Sur les photos ci-dessus, on voit bien la forte directivité de la DEA.
Photos dans l'obscurité avec une mire 100 IRE
Hormis une meilleure résistance à la lumière ambiante et des noirs plus profonds, la DEA ne présente pas d'autres avantages par rapport à la Daylight Reference 1.1. Pour les inconvénients, la sensation de perte de luminosité est plus forte, les blancs sont moins éclatants, la directivité et la dérive colorimétrique sont plus importantes. En outre, les paillettes sont beaucoup moins discrètes qu'avec la Daylight Reference 1.1.
Dark Energy Abyss VS Daylight 0.9Pour rappel, les points forts de la Daylight 0.9 sont des angles de vision très larges, des noirs profonds et une bonne résistance à la lumière ambiante. En revanche, par rapport à la Daylight Reference 1.1, la luminosité est moins forte, les blancs sont moins éclatants, la dérive colorimétrique est plus importante et les paillettes sont moins discrètes.
Le test a été effectué dans un salon non dédié, avec un plafond et des murs blancs, et un sol relativement clair. Le projecteur utilisé était un Benq W2000.
Projection d'un damier avec une légère lumière ambiante
C'est difficile à voir sur la photo ci-dessus, mais la DEA résiste un peu mieux à la lumière ambiante que la Daylight 0.9.
Projection d'un damier dans l'obscurité
Projection d'un damier dans l'obscurité, photo prise de côté.
Projection dans l'obscurité (film Lucy de Luc Besson)
Projection dans l'obscurité (film Lucy de Luc Besson)
La toile DEA fait jeu égal avec la Daylight 0.9 sur la profondeur des noirs, la luminosité, la relative discrétion des paillettes et la dérive colorimétrique. En revanche, la DEA résiste un peu mieux à la lumière ambiante. Mais, la plus grande différence entre les deux toiles réside dans la très grande directivité de la DEA alors que la Daylight 0.9 possède des angles de vision très larges.
Deux vidéos pour se rendre compte de la directivité des toiles :
ConclusionLe comportement de la Dark Energy Abyss est très proche de celui de la Daylight 0.9. Ainsi, les deux toiles font jeu égal en ce qui concerne la profondeur des noirs, la luminosité, la relative discrétion des paillettes et la dérive colorimétrique, qui reste faible, mais non négligeable. La DEA résiste un peu mieux à la lumière ambiante par rapport à la Daylight 0.9, et beaucoup plus par rapport à la Daylight Reference 1.1.
Toutefois, la très grande directivité de la DEA devrait la cantonner à une utilisation pour les petites bases et avec des spectateurs placés dans l'axe de l'écran.