Bonjour à tous,
la tempo :
1 - les tubes à filament de tungstène thorié n'en ont pas besoin, pas plus que les redresseurs à vide poussé prévus pour démarrer plein pot (genre 5U4GB)
2 - les amplis anciens avaient leurs **petits** étages d'entrée et déphaseur alimentés par circuits RC depuis la HT, redressée par valves.
La HT montait en 15-20 secondes si valve à chauffage direct, et en 30-45 secondes si valve chauffage indirect (GZ34). Avec les constantes de temps des RC successifs, la tension d'alim des premiers étages arrivait en 1 minute environ, progressivement, ce qui laissait juste le temps de chauffer les cathodes, qui demandent 20-30 secondes pour une ECC.
Donc Pierrot et Yves ont tout à fait raison : pas de souci !
3 - avec redressement par valves le courant maxi est limité, la résistance interne de la valve étant assez importante. Les tubes de puissance qui demandent 1 ou 2 minutes pour voir leur cathode arriver à 850°C, voient arriver la HT **assez** progressivement, alors qu'ils sont froids. Ils souffrent quand même un peu, mais la limitation du débit de l'alim aide à passer le cap.
4 - les condos d'alims de l'époque étaient petits, et paraissent sous-dimensionnés à l'heure actuelle (pourtant 47µF sont suffisants). A l'extinction ils se déchargaient très vite, les cathodes restant émissive pendant plus de 30 secondes. Pas de soucis non plus à l'arrêt de l'appareil.
3 - maintenant on redresse par diodes. La HT monte direct à sa valeur
La résistance interne des alims est beaucoup plus faible : pas de limitation du débit de courant à l'allumage !
Les condos sont plus gros, 220µF sont fréquents : ils mettent du temps à se décharger, et à l'extinction les cathodes sont éteintes alors que les condos continuent de se décharger...
Alors moi aussi je préférais le bon vieux temps !
Mais il faut savoir s'adapter.
Donc maintenant, mieux vaut temporiser, en priorité pour les tubes de puissance (sauf ceux à filament tungstène).
Cordialement
Francis