[REALISATEUR] Michael Powell

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Ghost
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[REALISATEUR] Michael Powell

Messagepar Ghost » 10 Jan 2007, 07:30

Je n'invente rien. Tout ce que je vais déposer ici ne sera que de vulgaires copier/coller. C'est juste qu'après les interventions de Soleilvert et BaNDiNi, ma curiosité fût piquée.


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Wikipedia a écrit :Michael Powell est un réalisateur britannique né à Bekesbourne (Kent) le 30 septembre 1905 et décédé à Avening (Gloucestershire) le 19 février 1990, à l'âge de 84 ans.

Il s'est également illustré en tant que scénariste, producteur, acteur et autres métiers du cinéma.
Il a beaucoup travaillé conjointement avec Emeric Pressburger.

Leur film Les Contes d'Hoffmann (The Tales of Hoffmann) a reçu un Prix Exceptionnel au Festival de Cannes 1951.


Sinon, pour mieux découvrir ce réalisateur : http://powell.ifrance.com/powell/

Films disponibles en DVD Z2

A CANTERBURY TALE

En cette année 1944, trois voyageurs s'arrêtent dans une petite gare proche de Canterbury: le sergent américain Bob Johnson venu visiter les lieux où vécurent ses ancêtres, Allison Smith, jeune vendeuse engagée dans la Défense Civile et qui a connu là le bonheur avec son fiancé tué à la guerre, et le sergent anglais Peter Gibbs, organiste dans un cinéma londonien. La nuit de leur arrivée, alors qu'ils sont tous trois à la recherche d'une chambre, un inconnu asperge de colle les cheveux d'Allison et s'enfuit. Chez le baronnet Thomas Culpepper, également juge de paix, ils apprennent que la région est hantée par les mystérieux agissements du "Glue-man" qui déverse de la colle sur les cheveux des femmes s'attardant le soir en compagnie de soldats. Pour tromper leur ennui en attendant le prochain train, les trois "pèlerins" se livrent à une petite enquête auprès des villageois. Ils acquièrent ainsi la conviction que Culpepper est leur homme. Ils sont rejoints dans le train par le suspect lui-même, qui entreprend de leur expliquer ses raisons. Il a vainement tenté de faire partager par des conférences son amour passionné pour son pays, mais nul ne venait l'écouter. Aussi a-t-il attiré l'attention de cette façon sur cette région du Kent, tout en décourageant les jeunes filles de sortir avec des militaires, qui oublieraient ainsi leurs fiancés partis à la guerre. Parvenus à Canterbury, les quatre voyageurs feront un pèlerinage à la cathédrale et trouveront dans le lieu sacré l'apaisement qu'ils recherchaient.... Une comédie romantique inédite en salle, le film préféré de Pressburger car " nous avons d'une manière ou d'une autre, réussi à amener cette touche de magie".

THE RED SHOES (Les Chaussons Rouges)

Danse, ballet et amour sont les ingrédients de ce superbe film inspiré du conte d'Andersen.

THE LIFE AND DEATH OF COLONEL BLIMP (Colonel Blimp)

Deux officiers, l'un britannique, l'autre allemand, se lient d'amitié tout en étant amoureux de la même femme. Malgré la guerre de 14-18, ils sont animés du même sens de l'honneur. Survient le nazisme... L'histoire est racontée à travers un long flash-back plein d'émotion et d'humour, et c'est toute une conception de la guerre qui est remise en question.

I KNOW WHERE I'M GOING (Je sais où je vais)

Joan Webster quitte Londres pour se rendre à Kiloran, petite île de l'archipel des Hébrides où elle doit épouser un riche propriétaire terrien. Une tempête la contraint à suspendre son voyage et elle attend dans la petite île de Muil toute proche que les éléments déchaînés se calment et lui permettent d'atteindre son but. Les jours passent au sein de cette petite communauté de pêcheurs pauvres mais heureux de vivre, et Joan voit petit à petit ses rêves s'écrouler: elle qui, toujours, "savait où elle allait", persuadée que la puissance, l'argent et le niveau social étaient les seuls étalons capables de mesurer la réussite d'une existence, sent soudain fléchir ses idéaux. La présence du jeune et séduisant mais humble capitaine Torquil dont elle tombe amoureuse achève de lui faire prendre conscience de ses erreurs. Dans un ultime sursaut pour se rattacher à ses anciennes conceptions, Joan soudoie un pêcheur pour l'emmener à travers la tempête vers son lieu de destination. Torquil s'embarque avec elle et lui sauve la vie au coeur d'un maelström. Joan abandonne enfin: elle restera avec Torquil et partagera sa vie modeste mais heureuse. L'un des films préférés de l'écrivain Raymond Chandler. Et pour Michael Powell, c'est "le film le plus exquis que nous ayons fait"...

BLACK NARCISSUS (Le Narcisse Noir)

Une jeune religieuse est chargée de fonder une communauté dans un coin perdu de l'Himalaya. Les obstacles sont nombreux, la nature est hostile, les autochtones peu accueillants, la saison des pluies redoutable... Adapté d'un roman de Rumer Godden, auteur de "The River" tourné par Renoir.

49th PARALLEL (THE INVADERS) (Le 49ème Parallèle)

Après avoir coulé de nombreux navires marchands le long des côtes canadiennes, un sous-marin allemand est détruit par les forces alliées. Les six survivants sont des nazis fanatiques, bien décidés à continuer leur lutte sur le sol canadien. Ils débarquent dans un village esquimau où leurs chemins se séparent... Une structure de film à sketches, où chacun d'eux est joué par un grand acteur et aborde un thème fondamental de réflexion concernant l'idéologie nazie.

PEEPING TOM (Le Voyeur)

Un criminel psychopathe filme ses victimes au moment de leur mort après les avoir attirées dans son studio. La voisine va découvrir ses agissements... La caméra, personnage principal, se multiplie comme dans un jeu de miroirs et donne une touche glacée à ce petit bijou du fantastique anglais.

THE TALES OF HOFFMANN (Les Contes d'Hoffmann)

En attendant Stella dans un cabaret, Hoffmann raconte à ses amis ses amours passées. Il a connu trois femmes: Olympia, la poupée animée du Dr Coppelius, Giulietta, une courtisane de Venise pour laquelle il tua un homme, et enfin Antonia qui mourut d'avoir trop chanté. Quand Stella arrive, Hoffmann est complètement ivre; elle repart avec Lindorf, un homme étrange qui a été l'ennemi d'Hoffman dans les trois contes. Cette adaptation réellement cinématographique de l'oeuvre d'Offenbach est somptueuse et la distribution exceptionnelle. Le film fit une forte impression à l'époque et fut couronné de prix spéciaux à Cannes et à Berlin.
"Si vous n'êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment." – Malcolm X

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BaNDiNi
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Messagepar BaNDiNi » 10 Jan 2007, 11:25

Image

Peeping Tom a.k.a. Le Voyeur : Forcément conquis par ce film qui tourne autour de l'oeil comme une obsession. Une mise en abîme remarquable d'un voyeur, meurtrier littéralement armé d'une caméra et avide spectateur de ses propres images, qu'on observe avec la complicité du metteur en scène. Une oeuvre étrange et unique, à ranger entre M le maudit et Psychose.

SPOILER
Le final, le suicide, mise à mort théâtrale du personnage principal, m'a complètement impressionné.
SPOILER

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Messagepar BaNDiNi » 10 Jan 2007, 11:28

http://www.ecranlarge.com/test-dvd-2100.php

Le long test du somptueux coffret Michael Powell & Emeric Pressburger - Vol.2 - A Canterbury Tale + Le Voyeur + I Know Where I'm Going.
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lj
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Messagepar lj » 10 Jan 2007, 11:28

A voir Black Narcissus remarquable en tout points, image, scénar, un grand moment a consommer sans modération...
vidi ego et expertus sum zelantem parvulum: nondum loquebatur, et intuebatur pallidus amaro aspectu conlactaneum suum.(St Augu.)

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Messagepar tupeutla » 10 Jan 2007, 12:37

Quand je pense que quand j'ai vu ces films-là, vous étiez encore dans les gonades de vos vioques !
le rire est à l'homme ce que la bière est à la pression. 8)

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Messagepar lj » 10 Jan 2007, 12:40

On a les satisfactions qu'on peut. Aller, bon courage, mon gars t'es pas encore mort!
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Messagepar soleilvert » 10 Jan 2007, 15:26

Pas encore vu les chaussons rouges Ghost. Difficile de le proposer ici, ça a peu de chances de trouver preneur.

Pour le moment de ces films celui qui m'a le plus marqué c'est Colonel Blimp.

Suivi de près par Le narcisse noir et Le voyeur.


Pour ceux qui ont peur de secouer de la poussière avec des vieilleries ces films sont d'une grande modernité. Sans le tape à l'oeil actuel et avec un sens du récit que le cinéma moderne ne sait hélas plus utiliser. Question d'époque peut-être, moins brouillonne, moins dans la surenchère. Quand les mots étaient aussi importants que les images.
La liberté dépression vaincra.

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Re:

Messagepar Ghost » 10 Jan 2011, 07:15

BaNDiNi a écrit :Image

Peeping Tom a.k.a. Le Voyeur : Forcément conquis par ce film qui tourne autour de l'oeil comme une obsession. Une mise en abîme remarquable d'un voyeur, meurtrier littéralement armé d'une caméra et avide spectateur de ses propres images, qu'on observe avec la complicité du metteur en scène. Une oeuvre étrange et unique, à ranger entre M le maudit et Psychose.

SPOILER
Le final, le suicide, mise à mort théâtrale du personnage principal, m'a complètement impressionné.
SPOILER

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;)


Enfinalement vu (et en HD môssieur).
J'ai adoré le jeu des acteurs et surtout celui de Karlheinz Böhm (que ma femme a reconnu parce qu'il a joué dans Sissi :roll: ).

Le cinéma de ces années a quelque chose que le cinéma d'aujourd'hui à perdu, sans que je sache dire précisément ce que c'est (*)

(*) c'est amusant mais j'ai écrit ça sans avoir lu post juste au-dessus :

soleilvert a écrit :Pour ceux qui ont peur de secouer de la poussière avec des vieilleries ces films sont d'une grande modernité. Sans le tape à l'oeil actuel et avec un sens du récit que le cinéma moderne ne sait hélas plus utiliser. Question d'époque peut-être, moins brouillonne, moins dans la surenchère. Quand les mots étaient aussi importants que les images.
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Zappy Bibicy
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Re: Re:

Messagepar Zappy Bibicy » 10 Jan 2011, 09:32

Ghost a écrit :Enfinalement vu (et en HD môssieur).
J'ai adoré le jeu des acteurs et surtout celui de Karlheinz Böhm (que ma femme a reconnu parce qu'il a joué dans Sissi :roll: ).

Le cinéma de ces années a quelque chose que le cinéma d'aujourd'hui à perdu, sans que je sache dire précisément ce que c'est


C'est le seul que j'ai vu et c'est un excellent film. Par contre les yeux aux ciel pour Sissi sont de trop, c'est là qu'on découvre l'incroyable Romy Schneider, encore une actrice comme on n'en fera jamais plus. En repensant à Peeping Tom je pense tout de suite à Sleuth.
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