Match Point : Un Woody Allen surprenant. Cynique et au final très amer.
The Street Fighter : Un festival 70’s made in japan de coups dans la gueule en veux-tu en voilà. Au programme du gros bis qui fait mâle ! De l’arrachage de couilles en coliques faciales et extractions de cordes vocales, le spectacle donné par l’athlétique Sony Chiba est total ! Outrancier et jouissif.
Last Revenge of the Street Fighter : Surenchère ! Toujours cette ambiance 70’s pour du bis un peu plus nanarisant et toujours des coups de tatanes dans la gueule. Droite en béton et coups de talon retourné-plié-sauté-dans-les-dents, explosions de carotides et l’inénarrable Sonny Chiba toujours plus convulsé du visage !
Return Of The Street Fighter : Street Fighter is back again ! Troisième et dernier volet de la trilogie avec toujours plus de coups dans la gueule et de postures grotesques. Spectacle encore une fois surjoué et brutal. En un mot : jouissif... Mais vous l'aurez comprit
House of the 1000 Corpses : Gggrand Public passe ton chemin ! L’horreur viscérale, réaliste et craspec est de retour. Un film décadent, pervers, haut en couleur dans l’immoralité et le dégeulasse. Un digne descendant de Massacre à la tronçonneuse, La colline a des yeux ou 2000 Maniacs… Vite, un Z2 !
Hostel : beaucoup de bruits pour rien. Beaucoup trop suggéré… Mais un fort joli plan marketing (merci QT) et surtout de belles affiches et un caméo rigolo de Takeshi Miike.
Save the green planet : Encore un film coréen excellentissime et insaisissable…
Le 7ème voyage de Sinbad : Un souvenir de Dernière Séance. Désuet mais plein de charme.
Samourai sans honneur : Un chambara de Hideo Gosha. Pas inoubliable comme Goyokin mais efficace dans le genre.
Quartier Violent : Période du cinéma que j’adore : le Japon 70’s. Quartier Violent est un film classique de gangsters désespéré qu’on peut facilement rapprocher des films de Kenji Fukazaku. Graphique et très violent, le film se permet des scènes proprement hallucinantes qui influenceront des réalisateurs tels que Pekinpah (scène de mort tournée au ralenti) ou Kubrick (les mannequins du Baiser du tueur). J’ai pleuré de bonheur lors de la scène de flamenco qui embrasse une scène d’amour… Puis encore des larmes lors de la fusillade finale… Une ambiance qui reflète tout une époque, des gangsters classieux, des morts, un style, un réal, un chef d’œuvre !
Le fantôme de la liberté : expérience unique, ce film de Bunuel construit comme « marabout bout de ficelle » m’a laissé bouche bée mais je ne sais pas pourquoi.
Enfermé dehors : du burlesque social. On sent l’influence de Keaton et Chaplin dans cette version moins sombre de Bernie. Des dialogues qui font mouche et un acteur principal totalement allumé.
Démons : un nanard signé Lamberto Bava. Dialogues à la con, acteurs mauvais, surenchère gore et événements improbables. A voir entre potes pour la grosse déconne car le final dans la salle de cinéma où le héros juvénile chevauche une moto armé d’un katana et démembre et décapite une armée de démons (dont certains sont de acrobates ninjas) est à pleurer pendant des heures. Ne manquez pas non plus le moment où sa chérie, accrochée derrière la moto, se vautre comme une merde sur une rangée de fauteuils… Et je ne vous parle même pas de l’instant suivant où un hélicoptère surgissant de nulle part s’écrase lamentablement dans la salle de cinéma… Nanard certified !
Bonne nuit !