Modérateurs : Positronic, Les Modérateurs
kerlouan a écrit :Concert de BENABAR à Bercy hier soir pour le dernier concert de sa tournée.
Je n'avais jamais assisté à ses concerts et n'étais jamais allé à Bercy: je n'ai pas été déçu:)
Je ne suis pas un habitué des concerts donc je ne sais pas comment se comportent les autres artistes mais j'ai aimé chez lui le fait d'interrompre ses chansons pour délirer avec le public ou ses musiciens, puis reprendre d'un coup la chanson pour la terminer.
Les invités durant le concert furent: Cali, la grande sophie, lavilliers, Higelin.
2h30 de concert: c'ets passé très vite.
Nous étions installés au niveau des tribunes proche de la scène sur le côté afin de bien voir........ on a bien entendu aussi voire un peu trop
Par moment c'est sûr que cela etait agréable d'en prendre plein les oreilles mais à d'autres moments ce n'était pas super au point des fois de ne pas comprendre les paroles.
N'étant pas habitué des concerts je ne sais pas si cela est normal quand on est aussi proche de la scène.
Voilà: pour mon premier vrai concert j'en ai pris plein les yeux et les oreilles.
PS:J'ai entendu en première partie Eric Toulis que je ne connaissais pas. J'ai vraiment aimé ce personnage.
PS2: ca vous convient maintenant ce topic pour mon CR?
ckl.kookus a écrit :Le 20/11 à l'Elysée Montmartre, du "Viking" avec :
Amon Amarth
Site Officiel
Site Myspace
Tyr
Site Officiel
Site Myspace
Wintersun
Site Officiel
Site Myspace
La chanson audacieuse du quintette Bashung rayonne Salle Pleyel
LE MONDE | 14.04.07 | 14h21 • Mis à jour le 14.04.07 | 14h21
Rouverte en septembre 2006, la Salle Pleyel a inauguré sa programmation chanson sous l'impulsion de son nouveau gestionnaire, La Cité de la musique. Avec comme premier invité Alain Bashung, pour deux concerts, les 13 et 14 avril. Qui pouvait mieux incarner cet art quand il est majeur ? Dans toute sa noblesse et sa violence, son élégance et son audace.
Fine oreille, Bashung a dû apprécier l'acoustique de la salle parisienne, un privilège rarement offert aux amateurs de rock. Il interprète 34 chansons, extraites de ses trois derniers albums, L'Imprudence, Fantaisie militaire et Chatterton. Preuve que l'on peut être un chanteur bientôt sexagénaire et ne pas sacrifier à la nostalgie de son répertoire. La trilogie inaugurale semble un clin d'oeil au lieu : J'ai longtemps contemplé, avec son récitatif à la Ferré et sa musique de chambre sérielle, L'Irréel, qui accoste chez Schoenberg puis Le Dimanche à Tchernobyl. Son groupe habituel a été réduit à cinq instrumentistes. Le piano, la contrebasse, le violoncelle dominent. C'est le quintette Bashung à Pleyel. La voix ample est d'une présence qui ne vous lâche plus.
L'HOMME EN NOIR
Rodées depuis 2004 sur les routes, ces chansons bénéficient de nouveaux arrangements : Mes bras mute à mi-parcours en marche funèbre, la mandoline et le violoncelle dotent Ma petite entreprise d'une légèreté idéale. Bashung a aussi réservé quelques surprises : Alcaline, une "chanson faite en hommage à Christophe" (en présence de l'intéressé) ou le rarissime Scènes de manager. Il a aussi convié quelques invités : Arman Méliès, son nouveau protégé, pour le duo Mes rêves, le populaire et crispant Raphaël pour Frédéric, une curiosité de 1963 due au Québécois Claude Léveillée, qui composa pour Edith Piaf. Enfin, l'incontournable Chloé Mons (Madame Bashung) pour un joyeusement foutraque Jackson et une impossible réincarnation du couple royal de la country, Johnny et June Carter Cash.
A ce moment, la culture rock'n'roll de Bashung a repris le dessus, cris de coyote compris. Avec sa gestuelle minimale de music-hall, son charisme naturel de voyageur immobile, il rayonne. Guitare sèche en bandoulière (un instrument qu'il négligeait ces derniers temps), l'homme en noir se comporte en meneur, faisant grand usage de ses six harmonicas. Il rabroue son guitariste, qui prend des poses de guitar hero déplacées et s'éternise sur l'introduction de Vertige de l'amour : "Bon, Yann, tu la fais ou pas ?"
En rappel, de l'inédit : Il voyage en solitaire, de Gérard Manset. Rien du futur album, un projet qui a sollicité pour l'écriture les contributions de Dominique A et Miossec et s'est égaré dans un studio bruxellois. Dernièrement, Bashung a souhaité régler le problème rapidement, en trois jours d'enregistrement. Il semble avoir quelque peine à donner un successeur à L'Imprudence.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 9 invités