Modérateurs : Positronic, Les Modérateurs
Burndav a écrit :Alors oui, mais non. Excellent effectivement, mais je préfère quond même myths.
BaNDiNi a écrit :Burndav a écrit :Alors oui, mais non. Excellent effectivement, mais je préfère quond même myths.
Ouais... Bien que "excellent" soit un peu trop à mon avis. Il y a quelques pépites (Extra Astronomical, Flashovers, Cypher Speed) mais, jusque ici, je préfère le premier album.
Ghost a écrit :
Très belle histoire, très émouvante surtout.
"Someone, oh anyone, tell me how to stop this. She's screaming, expiring, and I'm her only witness. I'm freezing, infected, and rigid in that room inside her. No one's going to come as long as I lay still in bed beside her"bonpourlesoreilles.net a écrit :Concept album assumé, Hospice raconte l'histoire d'amour tragique entre un homme et une femme atteinte d'un cancer des os, alternant couloirs d'hôpital et solitude d'appartement. Passé la gênante interrogation de savoir comment on invente ce genre d'histoire, ce second album de The Antlers - mais premier à débarquer dans nos bac - fascine par sa puissance mélodique, la variété de ses influences et des directions empruntées, sa fragilité bricolée, inhabituelle dans une oeuvre fermée de la sorte.
Dès le premier titre, on passe le sas d'entrée d'un univers singulier. Un long silence, un bourdon lointain qui croît, jusqu'à l'oppression. La suite alternera chansons et bruits inquiétants du genre, n'atténuant la claustrophobie de cette construction que par des blancs étranges entre certaines pistes - démarche volontaire ou pressage approximatif, la question reste ouverte. Surtout, plutôt que de se perdre dans les méandres du concept album, The Antlers se laisse une réelle liberté, jouant des diverses inflexions d'un songwriting sensible, passant de passages obligés (un prologue, un épilogue, notamment) à des petites perles d'indépendance, chansons parmi les meilleures entendues cet automne (en tête Two et Bear).
A cette architecture fragile s'ajoute une palette musicale large, comme à contre-courant de l'année écoulée. Si The Antlers emprunte parfois au bruitisme d'un certain shoegazing ou au lyrisme d'un certain rock indé (en tête Arcade Fire),il ne sombre jamais dans le mimétisme, mais préfère picorer puis accomoder ses graines selon ses propres règles. Sans vraiment innover, mais sans copier non plus, Hospice s'impose à mesure des écoutes comme un album pop équilibré, fatalement poignant, incroyablement persistant et étonnamment riche. De quoi récolter quelques lauriers mérités.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invités