Dracula : Tod Browning et Bela Lugosi dans ce chef d’oeuvre intemporel du film d’horreur gothique. Tout le mythe est là, de Mina au professeur Van Helsing en passant par monsieur Renfield (campé par un sinistre Dwight Frye). Même les répliques ont traversés les ages ("Blood is life", "i never drink… wine"). Magique.
Frankenstein : James Whale et Boris Karloff pour un autre chef d’oeuvre de la Universal. L’histoire d’un docteur mégalo décidé à devenir l’égal de Dieu et de trouver le mystère de la vie. Fort d’une formation de couturière, il déterre les morts et décroche les pendus pour recomposer un puzzle d’humain. Un jeu d'ombres diabolique dans un cadre macabre, à nouveau l'étrange Dwight Frye (dans le rôle de Fritz) et évidemment Karloff, icône monstrueuse, pathétique et faible, épeuré et chassé parce qu’horrible. La scène du père au regard vide portant sa petite fille noyée qui passe dans une rue en fête et qui laisse tous les badauds saisis d’effroi au passage du cadavre de l’enfant est saisissante.
Pour ceux qui en doutaient encore : Tim Burton, en plus de vénérer Le Masque du Démon, adore Frankenstein au point d’en reprendre le final, le moulin à vent en flammes, dans son Sleepy Hollow
Ces deux dvds proposent des bonus intéressants notamment deux reportages de presque une heure sur les mythes de ces figures emblématiques du film d’horreur. Le DVD de Frankenstein propose un court métrage comique mais pas très drôle (d’époque on dirait) : Boo !, melting-pot de Nosferatu de Murnau, Frankenstein, Dracula et qui forme une histoire débile…
O Brother : Un nouvel ampli et des sonorités nouvelles, ça donne envie de se refaire toute sa filmothèque. Chose que je me suis décidé à faire quand j’ai le temps. O Brother, ça doit être la troisième ou quatrième fois que je le vois et j’en ressors toujours un peu plus émerveillé. Un film original et drôlissime avec un trio d’acteurs excellents.