1974
Sommet du World Trade Center.
Le crime artistique de l'époque.
L'histoire du "crime artistique du siècle" : en 1974, Philippe Petit tend un câble entre les tours du World Trade Center, à New York, alors les immeubles les plus hauts du monde, et passe presque une heure à danser en l'air avant de se faire arrêter par la police.
Le 6 août 1974, un groupe d'individus composé de Français, d'Américains et d'un Australien, déjoue la sécurité du World Trade Center et grimpe jusqu'au sommet des deux tours, alors inachevées. Passant la nuit à éluder les gardiens de sécurité, puis à déployer un matériel parfois très lourd, les quatre hommes restants s'activent discrètement à mettre la dernière touche d'un plan soigneusement conçu au cours des mois précédents.
Auteur de performances aussi risquées que spectaculaires, Philippe Petit accomplit, le matin du 7 août 1974, en toute illégalité, ce qui fut appelé le "crime artistique du siècle": marcher au-dessus du vide, sur un fil d'acier tendus entre les deux tours - alors - les plus hautes du monde. Le jeune homme de vingt-quatre ans demeurera ainsi perché pendant 45 minutes et effectuera huit traversées avant de se faire arrêter par la police new-yorkaise.
Quelques décennies plus tard, et après les événement du 11 septembre, le réalisateur James Marsh porte un regard différent sur un symbole déchu de l'Amérique, et célèbre la douce folie d'un homme à travers des images d'archives - souvent exceptionnelles - et des témoignages de proches, qui l'ont aidé et accompagné durant son exploit.
Film très léché qui, du point de vue narratif, fonctionne un peu à la manière d'un film de fiction, alternant très belles images d'archives et mini-reconstitutions.
Oscar du meilleur documentaire 2009.
"Je ne suis qu'un homme qui marche dans le ciel" dire Philippe Petit, l'auteur de ce "crime artistique du siècle".
C'est très bien présenté, mêlant suspense et émotions. Philippe Petit nous raconte son exploit avec passion, accompagné d'une superbe bande-son (Michael Nyman).
Il y a longtemps qu'un documentaire ne m'avait pas procuré autant de sensations.
P.S. : existe en DVD et BD
