[FILM] La science des rêves - Michel GONDRY - 2006

Gambit · Messagepar **Gambit** » 24 Mars 2007, 22:45

La Science des Rêves, Michael Gondry, 2006

Dans la série farce d'étudiant, une banale amourette de palier (infantilisée donc asexuée) déguisée de papier maché pour la kermesse de fin de primaire. Chapi-Chapo et pate à modeler viennent marteler combien c'est censé être poétique (Cocteau où es-tu ?)
Au choix on se marre, ou on s'endort devant le cruel et paradoxal manque d'invention de la chose.
Mention spéciale pour Gael Garcia Bernal pour son jeu calamiteux.

Nobal · Messagepar **Nobal** » 24 Mars 2007, 22:50

Matias a écrit :A ne pas mettre entre toute les mains, bien sur. Tupeutla dira que c'est un navet, Le-saint criera surement au foutage de gueule et Gambit le trouvera surement "pretentieux" .

2 sur 3, c'est pas mal.

Le-Saint · Messagepar **Le-Saint** » 24 Mars 2007, 23:00

Attends, j'ai vu la mauvaise version, moi. J'ai adoré "Dans la peau de John Malkovitch", mais ce n'était pas Gondry qui réalisait.

Gambit · Messagepar **Gambit** » 24 Mars 2007, 23:01

Oui mais "Dans la peau de John Malkovich" c'est bien.

soleilvert · Messagepar **soleilvert** » 25 Mars 2007, 00:52

J'ai déjà dit brievement dans les films vus le bien que je pensais de cette science des rêves. Poésie surréaliste (Cocteau justement), comédie onirique. Ce faux bricolage qui cache un cinéaste très pointilleux et perfectionniste. Univers déjà bien présent dans ses clips pour Bjork.

Un joyeux foutoir qui m'a rappelé Zazie dans le métro adapté pour Louis Malle. Un petit coté jacques Tati aussi parfois. Un cinéma rare et précieux. J'ai hate de voir la version B.

Je trouve Charlotte Gainsbourg de plus en plus touchante et gracieuse... comme quoi la beauté intérieure ça se voit à l'exterieur parfois (sans le yaourt)

Film bien plus attachant et original que cette bande cons body-buildés qui foncent dans le tas sans autre but que de faire un max de steacks tartares en un minimum de temps.

gambit qui nous a longtemps fait l'apologie de la douceur et des bons sentiments au cinéma vient nous dire que ça manque de Q. Chabat était pourtant bien juste et con dans le rôle du bandard fou. Ce n'est pas le propos du film que de nous montrer de la porsche ou des miches vulgos prêtes à consommer. Ouais je sais ça dépayse ou ça destabilise grave, dude (prison break-miami vice-jours de tonnerre staile)

Gambit · Messagepar **Gambit** » 25 Mars 2007, 01:10

soleilvert a écrit :
gambit qui nous a longtemps fait l'apologie de la douceur et des bons sentiments au cinéma vient nous dire que ça manque de Q. Chabat était pourtant bien juste et con dans le rôle du bandard fou. Ce n'est pas le propos du film que de nous montrer de la porsche ou des miches vulgos prêtes à consommer. Ouais je sais ça dépayse ou ça destabilise grave, dude (prison break-miami vice-jours de tonnerre staile)

Le sexe est dans le film opposé à la vision onirique du héros. Il y est vécu comme vulgaire (le personnage de Chabat, les traits d'humour graveleux du personnage central à la fin du film) ou menaçant (la scène de danse du bar).
Dans tous les cas, c'est la vision d'un enfant de la sexualité, donc infantile et immature.

PS: par opposition par exemple, la représentation symbolique de l'acte charnel dans Amélie Poulain est beaucoup plus assumée. Il est observé avec perplexité, et parfois envie et malice. Tout en revendiquant une vraie et authentique poésie. Jeunet joue de cela de manière très libérée, alors que Gondry se laisse enfermer. :wink:

soleilvert · Messagepar **soleilvert** » 25 Mars 2007, 01:11

Ben oui, chapeau melon tu as tout compris.

soleilvert · Messagepar **soleilvert** » 25 Mars 2007, 01:18

Tu as edité deux fois ton post et dans ton PS tu t'es purdey en route à trop vouloir causer à la place de Gondry. Dans ce genre de film il faut SE LAISSER FAIRE, sinon la magie n'opère pas.

Et puis bon Amélie Poulain est à la science des rêves ce que Rocky est à Raging Bull.

tupeutla · Messagepar **tupeutla** » 25 Mars 2007, 08:02

Poulain et Sciences des rêves font partie des plus mauvais films de ma vie : mise en scène prétentieuse.

PS : J'ai adoré Dans la peau de John Malkovitch et Eternal Sunshine of the Spotless Mind, comme quoi...
Mais pour Sciences des rêves, le film est sorti à Paris en plein mois d'août : ça veut tout dire !

Zappy Bibicy · Messagepar **Zappy Bibicy** » 25 Mars 2007, 10:25

tupeutla a écrit :Mais pour Sciences des rêves, le film est sorti à Paris en plein mois d'août : ça veut tout dire !

Comme Dumb & Dumber, mais je me répète presque autant que toi, là...

Gambit a écrit :Le sexe est dans le film opposé à la vision onirique du héros. Il y est vécu comme vulgaire (le personnage de Chabat, les traits d'humour graveleux du personnage central à la fin du film) ou menaçant (la scène de danse du bar).
Dans tous les cas, c'est la vision d'un enfant de la sexualité, donc infantile et immature.

Merci de décrire si précisément la dualité rêve/réalité dépeinte dans le film, en dépit de la continuité du récit. Ca change du trollage en règle de rigueur depuis quelques temps.

Messagepar **MatiouzTone** » 25 Mars 2007, 10:39

NOBO a écrit :
Matias a écrit :A ne pas mettre entre toute les mains, bien sur. Tupeutla dira que c'est un navet, Le-saint criera surement au foutage de gueule et Gambit le trouvera surement "pretentieux" .

2 sur 3, c'est pas mal.

J'ai tapé plutot juste.

Pas trop de merite, tout le monde est assez previsible.

@ghost, je sais pas, j'hesite pour toi. T'es un peu du genre à decrocher quand c'est surrealiste et à trop faire de fixettes sur les "details ridicules". mais dans le doute, je pense que cela te plaira (surtout chabat).

tupeutla · Messagepar **tupeutla** » 25 Mars 2007, 10:45

Zappy Bibicy a écrit :
tupeutla a écrit :Mais pour Sciences des rêves, le film est sorti à Paris en plein mois d'août : ça veut tout dire !

Comme Dumb & Dumber, mais je me répète presque autant que toi, là...

Gambit a écrit :Le sexe est dans le film opposé à la vision onirique du héros. Il y est vécu comme vulgaire (le personnage de Chabat, les traits d'humour graveleux du personnage central à la fin du film) ou menaçant (la scène de danse du bar).
Dans tous les cas, c'est la vision d'un enfant de la sexualité, donc infantile et immature.

Merci de décrire si précisément la dualité rêve/réalité dépeinte dans le film, en dépit de la continuité du récit. Ca change du trollage en règle de rigueur depuis quelques temps.

Dumb & Dumber, sortie à Paris : 14 Juin 1995.

tazz · Messagepar **tazz** » 25 Mars 2007, 14:37

NOBO a écrit :
Matias a écrit :A ne pas mettre entre toute les mains, bien sur. Tupeutla dira que c'est un navet, Le-saint criera surement au foutage de gueule et Gambit le trouvera surement "pretentieux" .

2 sur 3, c'est pas mal.

Il aurait pu faire mieux en rajoutant : "Nobo dira son avis bien qu'il ne l'aura pas vu (en tout cas, aps avec ses yeux à lui)"

Le-Saint · Messagepar **Le-Saint** » 25 Mars 2007, 14:42

Nobo donne pas son avis, il donne les avis d'allociné.

tazz · Messagepar **tazz** » 25 Mars 2007, 14:45

C'est ce que j'ai dit.

[FILM] La science des rêves - Michel GONDRY - 2006

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