La franchise 007 prend un putain de tournant avec ce nouvel opus.
Daniel Craig tout d'abord. Un James Bond blond ? Et alors ? Sont-ce les livres de Flemming ou la force de l'habitude qui empêchent à ce point d'imaginer 007 autrement que brun ? Quoi qu'il en soit Daniel Craig est fantastique, à la fois classe (l'Armani lui va très bien), brutal (ses yeux bleus acier) et terriblement viril. Il se dégage de cet acteur une force et un charisme rare qui en font pour moi le meilleur James Bond dès le premier opus, à égalité avec Sean Connery et dans le ton initié par Timothy Dalton (qui interprête un Bond injustement sous estimé à mon goût).
Point de gadgets (ou très peu) dans cet épisode. Tout juste une (superbe) Aston Martin DB5 totalement inscrite dans le mythe bondien. En revanche, la réalisation vive, nerveuse, tranche radicalement avec les productions précédentes de la franchise, souvent pépère voire ringarde et se rapproche de récentes réussites cinématographiques telles que La Mémoire dans la peau ou La Mort dans la peau.
Certaines scènes sont hallucinantes et servent un scénario très adulte, très noir. Parmi elles, la séquence de torture demeure aussi étonnante qu'éprouvante.
Bref, une vraie excellente surprise malgré les préjugés qui pouvaient m'habiter avant d'aller voir ce Casino Royale.
Ma note : 5/5
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