Bonjour.
Pour faire dans l'informatif et revenir à un peu d'objectivité, voici un le L'Interlude cinéma.
(Bonjour.)
Pour des raisons pratiques, je n'ai pas souvent l'occasion de regarder des films. En effet, le bar est à l'opposé de la pièce où se trouve la télé.
Donc je me cantonne (comme le riz (olol)) dans du cinéma d'auteur de qualité.
Le dernier film que j'ai eu la chance de voir est l'histoire de
Canif, le geontil petit fien courageux.
Œuvre totale et riche, d'une plénitude comparable à celle d'un grand opéra Wagnérien, mérite amplement plusieurs visions pour découvrir tous ses trésors, en dépit du caractère hautement abracadabrantesque de la chose.
Orphelin, constamment rudoyé par plus fort que lui, Canif gagne péniblement sa vie en tant que facteur ad interim pour la La Poste de Paysanie.
Premier plan, Canif arrive sur la petite place où se trouve le bureau de poste local de La Paysanie:
L'oeil alerte et le sourire malgré l'indigence de sa situation, Canif se rend à son Le Boulal pour encore une dure journée de labeur pour finalement pas grand chose sinon faire preuve de sa belle générosité.
Canif rentre dans le bureau de La Poste de La Paysanie:
...dit-il à ses collègues qui pourtant ne l'aiment pas plus que ça. Avant d'aller chez son chef pour recevoir les ordres de la journées, Canif en profite pour plaisanter avec la madame qui travaille à la colleuse de timbres:
...fait-il, tout seul, après demandé à la madame de tirer son doigt avant de péter. La madame n'a pas trop ri (de veau (olol)) finalemont, elle s'est plutôt plainte parce qu'elle n'aime pas trop l'odeur des croquettes.
Canif est un peu déçu que ça n'ai pas marché:
Vu qu'il est près de 10h30, il se décide à aller chez son chef:
...lance-t-il à son chef, voulant le mettre de bonne humeur par cette petite familiarité.
Sans lever ses yeux de l'Equipe, son chef lui montre un paquet à porter.
Canif jette une oeil sur le paquet et voit qu'il provient d'Asie pour un certain Camui. Une douce mélancolie lui traverse son somptueux pelage. Il pense à Proutax, son cousin pékinois qu'il n'a plus vu depuis si longtemps.
Il est temps de partir et d'aller livrer le paquet.
Canif se met en marche avec plaisir en humant l'air frais de La Paysanie, il est fier de son boulot et si contont de rendre service comme on peut le voir ci-après dans cette magnifique scène pleine de verdure, de forêts et d'animals merveilleux mais aussi pleine de générosité de sentiment et d'un certain quant à soi pourtant pragmatique.
MAIS SOUDAIN, le drame vient mettre fin à cet univers onirique plein d'optimisme.
Une voiture, véhicule si rare dans cette région où les Les Geons se déplacent à dos de bovins, arrive droit sur Canif qui, distrait par sa douce reverie, ne peut l'éviter.
Canif vole dans les airs, petit être désarticulé, la vitesse et le vent faisant onduler son sompteux pelage.
Ensuite il retombe vers le sol dur et froid:
Cela lui laisse juste le temps de se dire que plus jamais il ne verra Proutax, tout comme ce Camui ne verra jamais son colis.
Il retombe brutalement sur le sol, le crâne fracassé, dans un trou de verdure où chante une rivière, accrochant follement aux herbes des haillons d'argent; où le soleil, de la montagne fière, luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine; il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit:
"Tout homme qui fait quelque chose a contre lui ceux qui font la même chose, ceux qui font exactement le contraire et l'immense majorité de ceux qui sont d'autant plus critiques qu'ils ne font rien du tout."