DISCO
Réalisé par Fabien Onteniente
Avec Franck Dubosc, Emmanuelle Béart, Gérard Depardieu...
Endetté jusqu'au cou dans une affaire de water bed, Didier Travolta, 40 ans, vit au Havre dans le quartier populaire du Grand Large chez sa maman : Madame Graindorge. Il reçoit une lettre de la mère de son fils Brian, 8 ans, qui vit en Angleterre, lui signifiant qu'il ne pourra pas recevoir le petit cette année s'il n'est pas capable de lui payer des vacances, des vraies vacances, c'est à dire loin des Docks, des PMU et des grandes surfaces.
Jean-François Jackson et son associée "La Baronne" viennent de rouvrir le mythique Gin Fizz et de fonder la "Gin Fizz Academy" afin de relancer ce qui fit sa légende, les concours de danse Disco...
On assiste désormais à la renaissance du cinéma Français comique grâce à ce genre de films qui font bienheureusement la fortune des salles obscures... Franchement, d'où viennent ces films hilarants, comment peut-on encore trouver les ressorts nécessaires pour écrire une œuvre pareille ? C'est constamment drôle, vraiment drôle, les acteurs font preuve d’un professionnalisme étonnant et les scènes tordantes n'en finissent jamais. Un bravo tout particulier pour Frank Dubosc qui tient un rôle particulièrement décalé ! Résultat, Disco fait rire tout du long, reléguant Bienvenue chez les ch'tis à une pochade pour nordistes malgré son succès immérité. Merci aux producteurs qui voient enfin le 7e art comme une source de joie et de bonne humeur. J'ose espérer que les gens ne se lasseront pas de ce genre de films, pour laisser la place à d’authentiques navets et à des films nombrilistes qui vident les salles obscures... Cette critique s'adresse à toutes les personnes qui créent ces comédies réjouissantes qui nous délivrent de la bonne humeur et font avancer le cinéma français jusqu’au firmament de sa gloire. Les salles de cinémas seront de plus en plus remplies et l'on assistera au renouveau de la culture française par le biais du bon comique bien de chez nous.
Si je devais noter le film, je lui donnerais une note qui friserait la perfection…