[CINEMA] Les 70's - Inventaire d'une décennie décisive

[alpacou]

De fil en aiguilles : Little Big Man.

[dege3]

Bonjour,dans les films des années 70 il y a eu 1900 de Bertoluci, avec Deniro, Depardieu qui a travaillé son rôle, Dominique Sanda et une superbe fresque sur le début du 20 ième siècle avec les riches nobles et les pauvres qui triment, bref un très beau film dont on sort enrichi (si il y a de la place dans notre esprit pour faire entrer quelque chose). Little big man est un peu la même chose sur la société humaine mais vu d'ailleurs. Daniel.

[zalitron]

Sans oublier .............



Et dans la même veine



@+

[zalitron]

French VS US







@+

[Xéna]

Le film français frappait un grand coup pour entamer cette décennie avec Le Cercle Rouge.

[Ghost]

N'oublions pas Brigitte Lucille Jeanine Van Meerhaegue

[Zappy Bibicy]

Cultivez-vous (indication : 1 fois par jour, au-delà les effets secondaires pourraient être regrettables) en lisant le-fion-du-ouaibe.

[soleilvert]

Topic pour faire découvrir dans la mesure du possible des joyaux méconnus mais également pour signaler des films "cultes" décevants. En voilà un qui pour moi ne tient pas la route, c'est le cas de le dire:

Point limite zéro - 1971




Découvrir ça aujourd'hui c'est un peu comme assister à la rencontre entre Duel et Shérif fais-moi peur. Bien trop basique dans sa réalisation et son récit pour susciter de l'intérêt. Le héros principal est à l'image du reste, fade. Peut-être que ça plaira aux fondus de bagnoles et de vitesse. Prendre le volant, tracer la route, pousser le moteur et fuck da police et puis c'est tout.

[RNO]

Je te rejoins, ca a tout du petard mouille.

[BaNDiNi]

Je commence donc:
Deux perles rares dispos depuis peu en DVD pour une soirée flics détraqués:
The offence - 1973


Noir et désespéré. Connery dans un de ses meilleurs rôles, si ce n'est le meilleur.
Un film qui prend le temps d'installer son propos, peut-être trop de temps pour ceux qui sont conditionnés par le rythme actuel, où tout doit être percutant et rapide.

Electra glide in blue - 1973


Autre excellent polar qui montre de la flicaille désespérée, perdue, assumant mal son pouvoir. Beaucoup de choses qui font penser au cinéma de Peckinpah et là aussi un rythme nonchalant pour une époque charnière.

Les espaces, c'est le mal !
The Offence, je devrais le récupérer bientôt mais l'autre, c'est dispo chez nous ? (Google est mon ami mais toi aussi).

[Ghost]

L'autre est dispo chez nous (belgien, édition Wild Side me dit la Médiathèque mais bon, c'est ce qu'elle me disait aussi avec les Baby Cart ).

[soleilvert]

Page du DVD wildside:

http://www.wildside.fr/video/fiche,elec ... -blue,1586

[Ghost]

Pour rester sur le sujet...

The offence - 1973



Noir et désespéré. Connery dans un de ses meilleurs rôles, si ce n'est le meilleur.
Un film qui prend le temps d'installer son propos, peut-être trop de temps pour ceux qui sont conditionnés par le rythme actuel, où tout doit être percutant et rapide.

Bloody excellent Sean Connery en inspecteur qui en a trop vu. Son invulnérabilité sera mise à mal par un suspect brillament interprété par Ian Bannen.
On a tous une bête qui someille en nous. A nous de la contrôler ou de nous laisser contrôler par elle.
Le plus étonnant est que le propos du film n'est pas de savoir si oui ou non le suspect est coupable mais est plutôt axé sur la psychologie de ses personnages. Connery qui perd pied et Bannen qui manipule.

Edit : La Collection "Les Introuvables" de chez wild Side est quand-même impressionnante : http://www.wildside.fr/video/collection,2

[dege3]

Bonjour, on est en 1964, alors j'ai tout faux pour les années 70, mais c'est certainement un des plus beaux films que j'ai vu de ma vie. Il y a quelques siècles, on aurait montré un film, les villageois auraient cru à des fantômes; ici les fantômes apparaissent dans le film; on est dans le Japon médiéval. Un chef d'oeuvre absolu. Daniel.

[Ghost]

Autre excellent polar qui montre de la flicaille désespérée, perdue, assumant mal son pouvoir. Beaucoup de choses qui font penser au cinéma de Peckinpah et là aussi un rythme nonchalant pour une époque charnière.

Seul et unique film de James William Guercio (dommage mais en même temps assez fantastique pour un musicien de formation). Des paysages dignes de John Ford (normal, Guercio a été bercé par du John Ford vu que son père était projectioniste).

Son intro dans les suppléments est assez intéressante :
- étonné de voir que ce film a été jugé de fasciste au festival de Cannes : "Le public boude le film et la critique n’y voit souvent, à tort, qu’une provocation réactionnaire à la gloire de la police !!!"
- Guercio a donné l'entièreté de son salaire au cameraman Conrad Hall ( )
- Nick Nolte apparaît dans un des plans mais il ne restait pas assez de budget pour lui faire dire une ligne

Les choses qui font penser à Peckinpah : les ralentis (perso, j'adore) et le sang rouge éclatant (ça, j'aime moins).
La séquence de tir sur le poster d'Easy Rider est assez amusante (joli clin d'oeil).
Robert Blake... c'est aussi The Mystery Man dans Lost Highway.