christubes a écrit :J'ai pris pour exemple le DAT pour son support. une petite cassette lu avec une tête rotative comme le VHS mais sauf qu'une cassette DAT c'est 3 fois plus petit qu'une VHS.
Je sais bien que le DAT c'est du PCM 16 bit et que ça sonne ni plus ni moin qu'un cd audio. Le passage de 44KHz à 48KHz n'apporte rien pour moi. Les défaults que j'entends en 44KHz 16bit je l'ais entends aussi en 48KHz 16Bit.
Par contre le passage de 48KHz à 96KHz oui ça donne une amélioration.
Le LD c'est du composite comme le VHS et c'est bien pour cela que c'est moin bon qu'un DVD qui est en YUV 4.2.2 comme tu dit.
Par contre une S-VHS traite la luminance et la chrominance séparé, c'est du Y/C mais avec une bande passante de la Chrominance qui n'est pas à la hauteur de ce qu'offre comme performance la sortie Y/C.
Et vu que tu t'y connais Babook, tu pense quoi toi au LD? Vu qu'on a le blu ray maintenant.
Ah ok, j'avais mal interprété ton texte en fait, NATO for me.
Le LD les packagings étaient vraiment géniaux, quand tu recevais ton édition collector qui pesaient 4kg et mesurait 20m² avec un superbe artwork en quadrichromie c'était le pied. En plus, le flop commercial que c'était donnait l'impression d'appartenir à une élite "qui savait" pendant que la plèbe se contentait de VHS en mono sur leur téloche. C'étaient les débuts du son HC, avec des pistes pas du tout adaptées à la dynamique utilisable à la maison (beaucoup beaucoup beaucoup trop de dynamique), les premiers 5.1 (aaaaahhhhh le Onkyo 939 de mon pote...). Tout ça participe à la nostalgie de la même façon que les gamers fantasment sur la Neo Geo AES alors qu'ils ont accès à son catalogue complet gratuitement dans de meilleures conditions que l'originale via des émulateurs dispo sur quasi tous les supports qui ont un CPU.
Mais techniquement le format est totalement obsolète (vidéo SD analogique en composite, donc comme quelqu'un l'a dit, totalement inexploitable sur nos diffuseurs numériques qui ont des entrées SD analogiques totalement bâclées) et inadapté (plusieurs disques, plusieurs face, trop gros et trop lourd pour être distribué et stocké).
Prenons l'exemple de la Neo Geo X : de la merde chinoise premier prix rebadgée avec le prestigieux logo, vendue ultra chère (le prix d'une PS Vita au même moment, infiniment supérieure en tout point de vue techniquement) donc avec une marge de porc, avec des jeux pas terribles pour la plupart et pourtant ils ont réussi à écouler tout leur stock. Donc y'a un marché pour les nostalgiques et votre affaire de LaserDisc New Generation peut fonctionner. Le plus gros souci c'est pas la fabrication, même avec un prototype fait par des nuls aux gros doigts on peut trouver des gens en chine pour son industrialisation, voir pour faire un meilleur proto. Pour ce qui est de represser des disques de 4 mètres de diamètre, je sais pas si ça reste possible techniquement. Vous pourriez même viser la qualité ultime (j'imagine que le marché est une petite élite et pas madame Michu qui achète ses DVD d'aérobic chez Auchan et n'a jamais compris le principe du 16/9), en partant d'un laser bleu et en proposant du MUSE amélioré en YUV avec du PCM 8 canaux, je sus certain qu'il y aurait un marché de gens prêts à mettre le prix pour ça (faut pas se leurrer, le Blu-ray c'est loin d'être le format ultime niveau image).
Mais le plus gros écueil c'est le contenu... Vous pourrez faire le meilleur format ultime du monde, avec du 4k non compressé etc..., si le seul film que vous avez à vendre c'est Night Of The Living Dead (film qui est presque libre de droits en vidéo, n'importe qui a le droit de l'éditer suite à une bêtise légale) et de la série C ça peut pas marcher. Et là, bonne chance pour convaincre les gros studios qui font les films qui se vendent en masse en vidéo de vous proposer du contenu. Les masters HD sur bande type HDCam SR existent pour la plupart des films que vous aurez envie d'éditer, en faire un master pour votre format peut être compliqué si vous voulez proposer de la vidéo analogique mais surtout, ils veulent de la protection, du contrôle et un retour sur investissement. On parle de gens qui n'ont pas voulu investir dans le DVD aux débuts, pas voulu investir dans le HD-DVD ou le Blu-ray pour une partie d'entre eux etc... alors que ces supports étaient soutenus par d'énormes consortiums industriels, avec les moyens et le savoir-faire.
Ah oui viser un "moins cher et moins bien que le Blu-ray" est une erreur.
Dexterim prehistoriales belvas futuentes gregatim odio.