Modérateurs : Arngrim, Camui, Les Modérateurs
Camui a écrit :BangoO, je t'aime.
Le zombie est une créature en vogue ces derniers temps, surtout au cinéma, avec de nombreux films mettant en scène quelques survivants aux prises avec des hordes de ces anciens humains plus très vivants mais pas encore tout à fait morts. Dans l'univers vidéoludique, le regard vitreux et les blessures purulentes sont aussi à la mode. Mais, de Resident Evil à Doom 3, les zombies sont plutôt cantonnés au rôle d'ennemis de base, stupides, lents, n'offrant pas un grand challenge si ce n'est par leur nombre. Ca risque bien de changer dans Left 4 Dead, FPS coopératif qui place les zombies au coeur du gameplay, proposant même aux joueurs de les incarner.
Bon, autant le dire tout de suite, il nous faudra attendre encore un peu pour en savoir plus sur la jouabilité côté zombies, car seul le camp des survivants était jouable lors de l'événement organisé par EA à Los Angeles. Il fallait donc se contenter de contrôler Bill, Francis, Louis et Zoey, un petit groupe d'humains bien décidés à préserver leurs cerveaux de la terrible succion des morts-vivants. Pour cela, ils disposent d'un arsenal classique, à choisir dans la petite pièce qui sert à préparer l'assaut au début d'une carte : pistolets mitrailleurs, revolvers, fusils à pompe... Plus un médikit par personne. Une fois les armes sélectionnées et le plein de munitions fait, la bataille peut commencer.
Avec son concept accrocheur, Left 4 Dead pourrait bien casser la baraque.
Chaque carte contient un objectif à atteindre, évidemment situé à l'opposé du point de départ. Les survivants doivent donc progresser sans cesse vers l'avant, tandis que des zombies surgissent de toutes parts pour les bouffer. L'action est trépidante, les humains n'ont guère le temps de souffler après un combat qu'un autre groupe arrive déjà. Le jeu sait toutefois préserver quelques moments de calme, avant qu'une nouvelle horde ne survienne, toujours plus importante. Loin des clichés du genre, les zombies de Left 4 Dead sont en plus particulièrement rapides. Ils ressemblent plutôt aux infectés de 28 jours plus tard : vifs, agiles, ils se ruent littéralement sur les pauvres personnages incarnés par les joueurs, défonçant même les murs à certains endroits pour mieux les cerner. Les niveaux sont globalement linéaires mais proposent quand même quelques pièces annexes qu'il faudra méthodiquement nettoyer de toute présence hostile pour ne pas se retrouver avec des ennemis dans le dos. De temps à autre, un monstre un peu plus costaud fait son apparition, comme le tank, un zombie très résistant et puissant au corps-à-corps, mais lent, ou le boomer, qui vous vomira dessus avant d'éclater comme une baudruche, répandant son acide corrosif. Ce sont eux qui pourront être incarnés par les joueurs de l'équipe adverse, même si dans notre cas ils étaient gérés par l'intelligence artificielle.
Voici l'équipe de survivants au grand complet... Pour l'instant.
Si l'action est soutenue, avec des dizaines de cadavres qui s'accumulent en quelques minutes, foncer dans le tas tête baissée ne vous mènera pas loin. Left 4 Dead met l'accent sur la coopération, il faut donc progresser de concert en couvrant tous les angles possibles. Même s'il ne s'agit pas à proprement parler d'un FPS tactique, un minimum de jeu d'équipe et une bonne coordination sont nécessaires pour espérer survivre. Si vous voyez un de vos compagnons d'infortune se faire agripper par plusieurs zombies, il vaut mieux se dépêcher de lui sauver les fesses, car une équipe incomplète aura du mal à faire de vieux os. Dans le même ordre d'idées, il est possible de soigner un coéquipier, ou d'aider quelqu'un qui aurait chuté d'un toit à remonter. Bref, un pour tous et tous pour un, comme l'aurait probablement dit d'Artagnan, bâton de dynamite à la main et fusil d'assaut en bandoulière, s'il avait été confronté à la menace zombie. Cette coopération est évidemment le point fort de Left 4 Dead, car les FPS qui l'exploitent intelligemment ne sont pas légion (en attendant peut-être Aliens : Colonial Marines, qui devrait permettre de zigouiller des xénomorphes à quatre). Il reste cependant quelques points à éclaircir d'ici la sortie, comme la jouabilité côté zombies donc, mais aussi le nombre de niveaux, pour l'instant assez faible, ce qui risque de rendre le jeu rapidement répétitif. La version 360 reste très discrète, quant à la date de sortie, c'est toujours un mystère, comme d'habitude avec Valve.
C'est lors de la cérémonie d'ouverture du salon dédié aux jeux Blizzard "Worldwide Invitational 2008" qui se déroule à Paris ce week-end, que Diablo 3 a été officiellement annoncé. Rassurons toujours ceux qui craignaient que ce titre soit un MMORPG : ce n'est pas le cas : il s'agit toujours d'un hack'n slash jouable aussi bien en solo qu'en multi via l'excellente interface Battle.net qui sera refondue pour l'occasion. De plus, Blizzard sortira simultanément le jeu sur PC et Mac. Il faudra néanmoins attendre un peu pour connaître la date, le prix et la configuration requise.
Classes : Deux classes, parmi les cinq disponibles, ont été dévoilées : le barbare et le sorcier-docteur. La première est évidemment une classe très forte au corps-à-corps car elle dispose de coups très puissants et d'une certaine résistance aux attaques ennemies. Quand à la seconde, elle peut invoquer des familiers pour l'aider et utilise plutôt la magie. Ses attaques se font essentiellement à distance. Il est également à noter que le joueur pourra choisir entre un homme et une femme pour chacune des classes (ce qui n'était pas le cas dans le volet précédent).
Gameplay : L'interaction avec le décor est l'un des points sur lesquels ont le plus travaillés les développeurs. Désormais, vous pouvez vous servir des éléments de l'environnement comme armes. Ainsi, il sera possible d'envoyer des objets sur les ennemis et de tendre des pièges. La physique sera gérée par le moteur Havok (celui d'Half-Life 2). A ce sujet, on peut lire sur le site officiel que le moteur de jeu ne simule pas uniquement des séquences d'actions complexes et des effets sonores, il utilise également un moteur physique spécifique, qui crée des mouvements d'objets et des tissus réalistes. En outre, de nouvelles options de personnalisation apporteront un plus grand niveau de spécialisation du personnage que les précédents jeux Diablo.
Scénario : Deux décennies se sont écoulées depuis que les créatures démoniaques, Diablo, Méphisto et Baal, ont sillonné le monde de Sanctuaire, semant mort et désolation pour enchaîner l'humanité dans une servitude impie. Pourtant, la mémoire de ceux qui ont combattu les Démons primordiaux s'estompe difficilement, et les blessures de l'âme brûlent encore.
Quand Deckard Caïn revint dans les ruines de la cathédrale de Tristram, recherchant les signes du réveil du Mal, une comète venue des cieux s'écrasa à l'endroit même où Diablo avait mis le pied sur ce monde. Sombre présage embrasé, elle annonce à tous les héros de Sanctuaire que le temps est venu de défendre le monde des mortels contre les puissances grandissantes des Enfers ardents – et contre celles déclinantes des Hauts cieux.
En outre, le roi Léoric est devenu fou. Son fils Albrecht a été enlevé et son peuple subit des pertes dans la guerre contre Ouestmarche. Ce conflit stupide est de plus en plus mal accepté et la garde commence à se rebeller... Bref, rien ne va plus !
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