Un manic shooter en 2008, preuve que tout n'a pas été sacrifié sur l'autel du jeu vidéo grandiloquent et que beaucoup se repaissent de jouabilité que d'aucuns tektoniqués qualifieraient de "ouf comment c'est durte".
Cave continue d'arroser les Game Center de perles vidéoludiques d'un autre temps, et Deathsmiles en fait sacrément partie.
Un shoot horizontal comme un autre, dans une ambiance jaune otakesque (lolitas magical girls dans un royaume plutôt gothique), avec des milliers de pixels qui tuent et des boss et du scoring de taré.
Le jeu est annoncé sur X360 (console de Bill Portes qui finit par être la console parlant le plus au core gamer jaune, sacrée contradiction intrinsèque) pour 2009, portage de la borne avec graphisme amélioré etc...
Ce qui me fait surtout en causer, c'est, outre l'aspect visuel du jeu forcément nostalgeek au taquet, la classieuse pureté de la 2D, le gameplay aux petits oignons et l'ambiance musicale particulièrement réussie. Attention, nous sommes bien loin des partitions de Sakuraba, Sakimoto, et surtout Sugiyama. Pas d'emprunt au classique, rien d'autres qu'une grandiloquence nerveuse adaptée à un shoot'em up d'arcade.
Néanmoins, on cotoye le sublime.
La première comparaison qui me vient à l'esprit, c'est un mix entre du Castlevania et du Winds of Thunder (le fameux, héééé oui). Manabu Namiki (déjà connu pour ses putains de compos de ouf sa race sur Espgaluda) excelle et régale le vieux con que je suis.
(c'est nul, on peut pas linker une vidéo youtube en haute qualité)
Quasiment impossible d'espérer une version X360 euro... et pour une version PS3, c'est légèrement impossible tout court.