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Audio Research SP16
Le tout nouveau préampli Audio Research SP16 regroupe des étages de gain ligne et phono à partir d’un montage à tubes. Toutes les fonctions sont entièrement gérées par microprocesseur pour une grande souplesse d’utilisation (via la télécommande ou des boutons poussoir en façade) sans dégrader en aucune façon ses performances hautement musicales. Les passionnés de musique seront peut-être un peu déroutés de ne pas découvrir en façade de commandes rotatives ou les clefs à bascules généralement employées par le constructeur. Mais qu’ils se rassurent, la musique n’a jamais été autant au rendez-vous avec le SP16, que ce soit à partir de vinyles ou de CD. La restitution atteint même le sublime par sa richesse et sa beauté. Le SP16 transcende littéralement les sources.
Le SP16 illustre dans les moindres détails le souci de perfection de ses créateurs. Au dos de l'appareil, on trouve un alignement de prises Cinch Tiffany plaquées or de très haute qualité. Le châssis ultra rigide intègre des circuits parfaitement organisés pour limiter les bruits induits. L’alimentation fait appel à deux transformateurs distincts dont un de grande taille pour les étages de gain qui emploient trois tubes double triode 12AX7 de chez Electro Harnomix.
L’étage phono, qui procure un gain supplémentaire ainsi que la correction RIAA par contre-réaction calibrée, fait lui aussi appel à trois tubes 12AX7.
A l'écoute, cet étage phono du SP16 est exceptionnel car d’une transparence, d’une dynamique que ce soit sur les micro informations ou les écarts de niveau les plus violents qui vous font passer d’intenses moments d’émotion.
De même sur ses entrées haut niveau, le SP16 s’avère particulièrement précis dans l’analyse des multiples informations, avec là encore une capacité dynamique stupéfiante.
AUDIO RESEARCH SP 16
Préamplificateur à tubes
Réponse en fréquence : 0.5 Hz ~ 100 KHz (-3dB)
Distorsion harmonique mesurée : 0.012 % (40 Hz) , 0.0062 % (1 KHz), 0.021 (20 KHz)
4 entrées haut niveau
1 entrée phono MM
Boucle pour processeur externe
Origine : USA
Les réalisations de ce grand spécialiste des tubes ne passent jamais inaperçues... à juste titre.
Le SP 16, préampli à tubes (doubles triodes 12AX7EH de chez Electro Harmonix), offre 4 entrées asymétriques haut niveau, plus une entrée phono de sensibilité comprise entre 1 et 6 mV /1 kHz.
Pas de boutons en façade, mais des touches sensitives pour toutes les fonctions (niveau, balance, corrections,...). Il fonctionne en classe A, ce qui garantit un faible niveau de distorsions et une grande pureté sonore.
La correction phono est assurée à 0,3 dB près (très bien) et l'impédance de sortie de 260 ohms lui permet de s'adapter à la totalité des amplis actuels (dont l'impédance d'entrée est au moins 20 Kohms).
Pas d'économies sur les 8 alimentations stabilisées, plus une pour les circuits logiques.
(Etude technique complète dans la NRDS, juin 2002)
ECOUTE
Ella Fitzgerald, Songs from Let no man write my Epitaph, plage 13, " Reach for Tomorrow", Verve VSCD 4043.
La magie opère dès les premières secondes. Ella est hallucinante de vérité devant nous. C'est un être en chair et en os et non plus un clonage électronique.
Ce préamplificateur fait ressortir une foultitude de détails insoupçonnés. On sent que l'interprète bouge la tête devant le micro.
Johann Strauss, "Marche Egyptienne" Op. 335, Dos Mikrofon, plage 2, Tacet 17.
Les tessitures instrumentales sont restituées avec une variété tonale jamais entendue auparavant. La dynamique s'exprime avec une fluidité exceptionnelle. En outre aucune zone n'est privilégiée.
La géométrie de l'espace sonore, l'équilibre tonal sont conservés sur l'intégralité de l'éventail dynamique. L'Audio Research révèle sans ambiguïté les limites des prises de son.
Mark Curry, It's only time, plage 1, "All over Me", Virgin CDVUS 49.
On a l'impression que l'enregistrement a été comme nettoyé de ses distorsions souvent ressenties. Tout est plus précis, mieux analysé, mieux charpenté, sans toutefois former un son au piqué excessif. La personnalité de la prise de son en close-up est bien là mais la restitution a gagné en naturel, en spontanéité.
Applaudissements, tests de percussions. Disque NRDS n°10, plages 14, 17 et 21.
L'Audio Research fait parfaitement ressortir la personnalité des différentes prises de son, notamment la distance à laquelle sont placés les microphones. A chaque fois on est saisi par le naturel de la retranscription. L'étagement en profondeur des plans sonores permet presque de désigner du doigt les différentes rangées de spectateurs.
Christian Me Bride, "Gettin' to it", plage 5, "Splanky", Verve 523 989-2.
On savoure ce passage qui fait ressortir, en plus de qualités exceptionnelles de détouré, de matière sonore, une richesse de timbre qui personnalise chaque contrebasse en participant ainsi à une sensation de relief saisissante. Ici, le gain en définition sert royalement la musique.
Juan del Encina,Berry Hayward Consort, "Solo de batterie". BNL 112848.
Le solo de batteries retentit en produisant des échos qui trahissent, de manière plus évidente, plus "directe" que d'ordinaire, la nature et la personnalité de l'acoustique du lieu d'enregistrement. Superbe. On mesure ici les effets castrateurs des électroniques concurrentes. Le grave est exploré sans avachissement.
Mozart, fantaisie pour piano, Ivo Pogorelich, plage 1, fantaisie en ré mineur. D.G. 437 763-2.
Les notes sont parfaitement individualisées. On les suit sans aucune difficulté, depuis les attaques, très variées jusqu'à leur dernier soupir. "Mozart est là".
Retrouvez l'intégralité de l'article dans la Nouvelle Revue du Son, juin 2002
cotation : Dynamique subjective : 10 /10
Définition : 10 /10
Effet stéréo : 10 / 10
Cohérence d'ensemble : 10 / 10
Rapport qualité-prix : 10 / 10
Prix : 3816 € (env. 25000 FF) avec entrée phono (juin 2002).
Gamut C2R
en vadrouille...